La déviance du chiisme de Khomeiny (imamite duodécimain) 3

Publié le par Abou Youssouf

La déviance du chiisme de Khomeiny (imamite duodécimain) ( partie 3 !! )

Beaucoup d'autres sources chiites duodécimaines confirment la position de ces derniers concernant le Corann, qu'ils ne considèrent donc pas comme la Parole d'Allah. Les chiites duodécimains des Musulmans ???!! En outre, notons également que ces égarés formulent de graves accusations à l'encontre des Compagnons, puisque pour eux ce sont ces derniers qui auraient falsifié et modifié, à la manière des juifs et des chrétiens la Parole d'Allah ! A Allah nous appartenons et à Lui nous retournerons !

 

 

Et celui qu'Allah égare ne trouvera personne pour le guider.

 

 

CHAPITRE 3 : La position des chiites vis-à-vis de la Sunna du Prophète

 

 

Il est établi unanimement chez les savants chiites, comme faisant partie des fondements de leur mouvement hérétique que l'ensemble de la Umma a apostasié à la mort du Prophète, à l'exception de deux ou trois Compagnons du Prophète.

 

 

C'est pour cette raison qu'ils ne reconnaissent pas les hadiths, ces derniers étant transmis par les Compagnons qu'ils considèrent comme des menteurs et donc non fiables.

 

 

Les chiites toutes branches confondues n'accordent donc pas de crédit aux hadiths autres que ceux rapportés selon une chaîne remontant à un membre de la Famille15 du Prophète . Muhammad Hassan Kâchif el Ghata, qui est un chiite « modéré », a écrit :

 

 

« Quant à ce qui est transmis par Abou Horeyra, Samra ibn Joundab, Marwân ibn el Hakm, ‘Imrân ibn Hittân el Khârijî et ‘Amrou ibn el ‘Âss et leurs semblables, les chiites imâmistes ne les prennent pas plus en considération qu'une aile de mouche, et leur cas est tellement connu qu'il n'est plus à relater » 16 .

 

 

Hussein ibn ‘Abd el Samad el ‘Amili mort en 984 de l'Hégire dans un ouvrage intitulé « Oussoûl el akhiyâr ila oussoûl el akhbâr », qui est un ouvrage réputé chez les chiites sur la science du hadith, a clairement énoncé le verdict sur la valeur et l'authenticité que les imâmistes accordent aux ouvrages de hadiths sunnites : « Tous leurs recueils de hadiths authentiques ainsi que l'ensemble de ce qu'ils rapportent n'est pas authentique» 17

 

 

Khomeiny également a ouvertement soutenu cette opinion et notamment dans « Kachf el asrâr », il a prétendu que Abou Bakr es Siddîq aurait inventé le hadith dans lequel le Messager d'Allah a dit :

 

 

« Nous les Envoyés nous ne laissons rien en legs. Ce que nous laissons derrière nous part en aumône ». Tout comme Khomeiny a également prétendu, dans son livre « El houkouma el islamiya » à la page 71, que le Compagnon Samra ibn Joundab a inventé des hadiths.

 

 

Voici ce qu'est la position des chiites et celle de leur défunt chef Khomeiny, concernant la Sunna du Prophète Muhammad et que nous ont transmis ses pieux et vertueux Compagnons. Et ce, alors que les Savants du hadith ont dénoncé comme mécréant celui qui rejette volontairement et sciemment une seule tradition du Sceau des Messagers dont l'authenticité est établie de manière indiscutable. Que dire alors de Khomeiny et des partisans du chiisme qui eux ont rejeté en bloc la Sunna du Mustafa , invalidant ainsi la deuxième Source de l'Islam après le Corann : la Sunna ?

 

 

Les chiites ont ensuite substitué à la Tradition de l'Envoyé d'Allah des récits mensongers et inventés de toute pièce rapportés et transmis par leurs imams, parmi lesquels figurent entre autres le fameux El Kulayni. Alors que même certains de leurs imams parmi les moins extrémistes et les plus honnêtes reconnaissent volontiers que beaucoup des « hadiths » sur lesquels les chiites s'appuient sont forgés et inventés, et sont l'œuvre de menteurs.

 

 

Comment d'ailleurs accepter ou s'en remettre aux « traditions » rapportées par les chiites, lorsque l'on sait que ces derniers considèrent qu'il est légitime de mentir pour soutenir leurs opinions et qui font un usage totalement faussé et inconsidéré de la « taqiya » 18 derrière laquelle ils dissimulent et masquent la réalité de leurs croyances et de leurs pratiques déviantes pour ne pas se montrer sous leur vrai jour.

 

 

Mais le rejet total de la Sunna du Prophète qu'opèrent les chiites est en fait la conséquence de leur attitude injuste, inqualifiable et complètement infondée vis-à-vis des Compagnons du Prophète .

 

 

 

 

 

CHAPITRE 4 : L'attitude des chiites vis-à-vis des Compagnons du Prophète

 

 

Il est établi chez les Gens de la Sunna, à la différence des hérétiques calomniateurs et menteurs que sont les chiites, que les Compagnons du Messager d'Allah sont les personnages les plus pieux et les plus fiables de la Umma, et que personne après eux n'atteindra leur mérite. Le Corann lui-même contient des versets qui témoignent qu'ils sont agréés auprès de leur Seigneur, tels que :

 

 

Et Allah a certes agréé ceux qui t'ont prêté serment sous l'arbre [Sourate al Fath 48:18]

 

 

Muhammad est le Messager d'Allah, et ceux qui sont avec lui, sont durs envers les mécréants et compatissants entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés recherchant la Grâce de leur Seigneur et Son Agrément. Leur visage est marqué par la prosternation. Telle est leur description dans la Thora. Et l'image qui est faite d'eux dans l'Evangile est celle d'une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s'épaissit et ensuite se dresse sur sa tige, à l'émerveillement des semeurs. Allah par eux remplit de dépit les mécréants [Sourate al Fath 48:29]

Voilà ce qui est mentionné dans le Corann au sujet des Compagnons de l'Envoyé d'Allah , et la position de l'ensemble des Musulmans depuis toujours a été et est un sentiment de profond respect et d'amour pour ces Hommes de l'Islam dont le mérite ne sera jamais égalé par aucun autre homme sur la terre d'Allah.

 

 

Quant aux chiites qui se revendiquent de l'Islam, ils sont les seuls à considérer l'ensemble des Compagnons à l'exception de deux ou trois, comme des apostats, à les insulter honteusement et à les maudire !! Et qu'Allah nous préserve de ces abominations et qu'Il applique Sa Sentence sur les injustes !

 

 

Chez les chiites, la haine des Compagnons du Prophète et notamment de Abou Bakr, ‘Omar, ‘Othmân, Talha, Zobayr, ‘Abd Rahmân ibn ‘Awf, Abou ‘Obeyda sans parler de ‘Aïcha l'épouse du Messager qu'ils insultent et calomnient, fait partie des fondements de la Foi.

 

 

Si l'on demandait à un juif de nous citer les personnes qu'il respecte et tiens le plus en estime après Moussa il dirait certainement : ceux qui l'on suivi parmi ses Compagnons. Et il en est de même des chrétiens qui considèrent les disciples de ‘Issa comme des gens respectueux voire même comme des saints hommes.

 

 

En revanche si la même question est posée à un chiite, il ne manquerait pas de manifester sa haine et son mépris pour les Compagnons les plus proches du Prophète qu'il considère comme les pires êtres.

 

 

El Kulayni dans son « kâfi » rapporte un dire fiable et authentique selon les chiites, attribué à Ja'fâr ibn Muhammad Sâdiq dans lequel ce dernier aurait dit : « Les gens ont apostasié après la mort du Prophète à l'exception de trois personnes. Je (il s'agit de celui qui fait la narration du « hadith ») demandai alors : qui sont ces trois personnes ? Il répondit : El Miqdâd ibn el Aswad, Abou Dhar el Ghifâri, et Salmân el Fârissi » 19

 

 

Nous ne mentionnerons pas toutes les inventions, les calomnies et les mensonges rapportés dans les livres chiites, pour ne pas rendre ce petit exposé trop fastidieux. Pour confirmer la position intenable et complètement déviante des chiites duodécimains vis-à-vis des Compagnons, nous citerons dans ce qui suit une parole de Khomeiny dans son livre « kachf el asrâr » dans lequel d'ailleurs se trouvent deux chapitres entiers consacrés au dénigrement et à la calomnie vis-à-vis de Abou Bakr Siddîq et de ‘Omar ibn el Khattâb . Cet égaré, que les chiites considèrent encore de nos jours comme un wali Allah, a osé écrire concernant ces deux valeureux Compagnons du Prophète :

 

 

« Le cas des deux Cheikhs (il s'agit ici d'Abou Bakr et de ‘Omar) ne nous intéresse pas ici. Ainsi que leurs oppositions au Corann et de leur amusement avec les Lois d'Allah, de ce qu'ils ont rendus licites et illicites de leur propre chef, de l'injustice qu'ils ont commise à l'encontre de Fatima fille du Prophète et de ses enfants... Mais nous nous contenterons d'attirer l'attention sur leur ignorance des Lois d'Allah et des lois de l'Islam… De tels individus ignorants, stupides, menteurs et criminels sont loin d'être considérés comme des imâms » 20 .

 

 

Khomeiny dit aussi en qualifiant les actes de ‘Omar ibn el Khattâb :

 

 

« Ils (les actes de ‘Omar) sont des actes issus de la mécréance, de l'hérésie et de l'opposition à des versets mentionnés dans le Corann » 21

 

 

Khomeiny a écrit aussi dans « kachf el asrâr », pour expliquer l'absence dans le Texte du Corann de la mention de l'imâmisme qui est un fondement du chiisme comme nous l'avons évoqué plus haut :

 

 

« De tout ce qui vient d'être avancé, il apparaît clairement que l'opposition au Corann des deux cheikhs (Abou Bakr et ‘Omar) n'était pas au yeux des Musulmans d'une grande importance. Les Musulmans étaient alors soit partisans des deux cheikhs et les soutenaient ou ils étaient des dissidents qui n'eurent pas le courage de s'exprimer devant ceux qui ont agit comme ils ont agit envers le Prophète et sa fille. Et même si parmi eux certains osaient parler, leurs dires n'étaient pas pris en considération. En conclusion, même si ces choses (Khomeiny parle ici des fondements du chiisme tels que l'imâmisme) étaient mentionnées clairement dans le Corann, ces derniers (Abou Bakr et ‘Omar) n'auraient jamais abandonné leur voie et ne se seraient jamais écarté du pouvoir » 22

 

 

Khomeiny prétend également, comme le soutiennent tous les chiites, ce qui constitue d'ailleurs chez eux un fondement, que le Prophète aurait désigné, avant sa mort ‘Ali comme son successeur légitime et Calife. Ce qui implique de facto, qu'Abou Bakr et ‘Omar ont désobéi aux recommandations du Messager d'Allah .

 

 

Quant on sait l'importance que les chiites duodécimains accordent à l'imamat ce credo que nous venons de mentionner placerait Abou Bakr et ‘Omar dans la situation de ceux qui se seraient opposés à l'accomplissement de la Révélation.

 

 

Ce qui est une accusation très grave et surtout une calomnie évidente et indigne, qui appelle à toutes les interrogations et suscite de grandes suspicions quant à l'origine de ce mouvement hérétique qu'est le chiisme. Ainsi Khomeiny a écrit dans « el houkouma el islamiya » (la république islamique) au sujet du principe de l'imamat :

 

 

« Nous croyons au principe de la succession et que le Prophète devait nécessairement désigner un Calife après lui, et c'est ce qu'il fit » 23 , et il ajoute un peu plus loin : « Et la désignation du Calife pour lui succéder (au Prophète) faisait partie, parachevait et complétait la Révélation » 24 , et Khomeiny confirme cela en des termes sans équivoque : « Car si le Messager n'avait pas désigné son successeur il aurait été considéré comme n'ayant pas transmis le Message » 25 .

 

 

Il ne fait aucun doute pour celui qui possède un minimum de connaissances de base sur l'Islam que ces paroles et ces dires défendus par les chiites ne sont que mécréance. Et ceci est évident car ces dires concernant l'imamat et notamment le fait que le Messager d'Allah a nécessairement désigné son successeur, et que cela faisait partie de la Révélation, impliquent que les Textes devraient les mentionner.

 

 

Or, il n'existe dans aucun passage du Corann, ni dans tout ce qui est rapporté de hadiths, ne serait ce qu'une simple allusion à ce fondement de l'imamat qui est un pilier de la foi selon les chiites. Ce qui signifierait donc, selon leur point de vue toujours, que le Corann a été modifié, sans parler de la Sunna à laquelle ces derniers n'accordent pas le moindre crédit. Et cela est sans aucun doute de la mécréance et une telle approche exclut de l'Islam par la grande porte.

Ensuite, pour tenter d'expliquer cette thèse bancale, les cheikhs du chiisme ont inventé de toute pièce la fable de la conspiration de Abou Bakr et ‘Omar et de certains autres Compagnons complotant comme de vulgaires politiciens véreux, et loin d'eux de telles accusations, contre ‘Ali qu'ils voulaient écarter du pouvoir, pour on ne sait quel motif, alors que le Prophète lui-même aurait désigné ce dernier comme son successeur légitime et afin que soit complétée la Révélation.

 

 

Et celui qu'Allah égare, ne trouvera personne pour le guider !

 

 

Les atteintes graves et les accusations infondées que les chiites dirigent contre les Compagnons du Messager de l'Islam - qu'Allah les agrée tous -, ne visent pas que ces derniers, mais elles touchent aussi indirectement le Prophète lui-même. Car en dénigrant, insultant, et accusant les Compagnons du Prophète de falsification, de trahison et d'apostasie, les chiites dénigrent aussi la Mission du Prophète de l'Islam, qui dès lors n'a pas été mené à bien.

 

 

Car si le Prophète fut le modèle et le guide des Compagnons qui dès sa mort ont apostasié et se sont comportés comme les pires mécréants et les pires criminels, selon les termes des chiites, c'est que le Messager d'Allah n'aurait pas été en mesure d'exercer sur ses disciples une influence bénéfique et salutaire. Or, on reconnaît un arbre à ses fruits.

 

 

Voici quelques échantillons de ce que l'on peut lire dans les ouvrages chiites. Les déviances et innovations de cette secte hérétique sont innombrables et ne pourraient être recensées que dans plusieurs volumes. Il suffirait pour se rendre compte de l'ampleur de l'égarement des chiites de lire simplement quelques passages des livres que nous avons mentionnés ici et notamment les livres de Khomeiny « el houkouma el islamiyya » (la république islamique) ou « kachf el asrâr » (le dévoilement des secrets).

 

 

En matière de déviances retenons également, et pour ne citer que cela, que les chiites en opposition aux Textes et au Consensus des Savants de la Umma considèrent que le mariage de jouissance (zawâj el mout'a 26 ) est licite.

 

 

Et pour conclure sur les égarements de ces innovateurs hérétiques, nous souhaiterions mettre en garde le lecteur contre le « double langage » des chiites qui pour s'immiscer au sein des membres de la Umma pour y répandre leur poison idéologique sans être démasqués, se servent de la taqiya dont ils font un usage inconsidéré et complètement faussé.

 

 

Ainsi les chiites vont même jusqu'à dire le contraire de ce en quoi ils croient uniquement pour tenter de s'infiltrer par la suite parmi les Gens de la Sunna et tenter ainsi de propager leurs croyances. Car il est évident que s'ils se présentaient aux gens en déclarant ouvertement, par exemple que le Corann est altéré ou que tous les Compagnons du Prophète sont des apostats, ils se feraient derechef refouler.

 

 

Et malgré cela, les chiites sont actifs et ont réussi ces dernières années à développer leur Da'wa au sein de la Umma au point que certains se sont laissés abuser par leur double langage et se sont laissés entraîner dans ce mauvais chemin qu'est le chiisme, ce mouvement mystico ésotérique, porteur de toutes sortes de déviances et d'incohérences voire d'absurdités inacceptables d'un point de vue rationnel et surtout islamique.

 

 

Ces quelques modestes pages ne sont qu'un appel à la vigilance adressé à nos frères et sœurs contre cette religion dont le livre n'est pas le Corann et dont la tradition n'est pas la Sunna, mais dont les fondements reposent sur les inventions et les mensonges de quelques alliés du chaytân qui ne font qu'égarer ceux qui ignorants des véritables fondements de l'Islam originel, se sont laissés manipuler par des apparences et des discours trompeurs :

 

 

Et ainsi Nous avons assigné à chaque prophète un ennemi : les diables parmi les djinns et les hommes qui s'inspirent mutuellement des paroles embellies et trompeuses [Sourate El An'âm 6:112] Et les diables inspirent leurs alliés pour disputer avec vous. Mais si vous leur obéissez vous serez alors des associateurs [Sourate El An'am 6:121]


 

 

15 Voir à ce sujet le livre « L'origine et les fondements du chiisme » de Muhammad Hassan Kâchif el Ghata, page 79 édition « Mou assassat el i'lâmi » Beyrouth.

 

 

16 « L'origine et les fondements du chiisme »

 

 

17 « Oussoûl el akhiyâr… » page 94 édition de 1401 de l'Hégire. « Tous leurs recueils de hadiths authentiques… » veut dire également les deux Sahih de Bokhari et de Muslim.

 

 

18 La taqiya est un principe islamique appuyé par les Textes et qui autorise le Croyant vivant en milieu hostile à dissimuler sa Foi, ou à manifester certaines formes d'allégeance envers les kuffars, et dans certains cas extrêmes, tels que la torture, à prononcer des paroles de kufr si on l'exige de lui. C'est un allégement de la part d'Allah qui pardonne ce qui est dit ou accompli sous la contrainte. Les règles et les limites de la taqiya ont été clairement définies par les fouqaha (les juristes de l'Islam). Mais chez les chiites, la taqiya est un principe de base qui les accompagne en permanence dès qu'ils sont confrontés à un individu que ne partage pas leurs croyances, et dont ils font usage surtout avec les Gens de la Sunna qu'ils considèrent comme de véritables ennemis. Ceci explique que les chiites admettent difficilement qu'ils sont chiites, et qu'ils abordent rarement avec les Gens de la Sunna les questions liées à leurs croyances.

 

 

19 Ce prétendu « hadith » est rapporté dans « El kâfi » de Kulayni volume 3 page 85, ce dire est également rapporté au volume 2 page 244, et d'autres « traditions » valables chez les chiites sont aussi mentionnées dans le même ouvrage volume 22 page 351 hadith n° 76 et page 352 hadiths n° 78 et 80. Tous ces dires rapportés dans cet ouvrage convergent dans le sens de l'apostasie de la quasi-totalité des Compagnons du Prophète à l'exception de trois ou sept Compagnons selon les versions ! Le Cheikh chiite surnommé El Moufîd rapporte également d'étranges récits mentionnant clairement que la quasi-totalité des Compagnons ont apostasié après la mort du Prophète, comme dans son ouvrage intitulé « el ikhtissâss » à la page 5 et 6. C'est aussi ce que mentionne El Kachi dans son livre « Er rijâl », qui notamment rapporte un dire dans lequel El Bâqer, mentionné avant, accuse Abou Bakr et ‘Omar d'être les principaux responsables de l'égarement et de l'apostasie généralisés qui auraient eu lieu, selon eux, après la mort du Prophète. L'ensemble de leurs « savants » les plus réputés et les plus reconnus chez eux s'accorde à dire que la quasi-totalité des Compagnons ont apostasié et que la Umma dans son ensemble s'est égarée, comme c'est le cas de : Ibn Bâbouwih, El Qoûmi, El Majlissi, Toussi, Muhammad Bâqir.

 

 

20 « Kachf el asrâr » de Khomeiny, page 107 et 108

 

 

21 « Kachf el asrâr » de Khomeiny, page 116

 

 

22 Cette fable est mentionnée dans « kachf el asrâr » page 117. On est d'autant plus étonné et choqué à la lecture de telles inepties quand on prend en considération l'attachement des Compagnons du Prophète au Corann, sans parler de leur courage et de leur désintéressement pour la Cause de l'Islam pour lequel un grand nombre ont été tués. Comment admettre alors que tous les Compagnons se seraient lâchement terrés dans le silence face à une telle abomination dont sont accusés sans vergogne, et sans preuve aussi, ceux dont le Messager d'Allah –‘alayhi salat wa salam- a mentionné le grand mérite : Abou Bakr et ‘Omar !

 

 

23 « El houkouma el islamiyya » page 18

 

 

24 « El houkouma el islamiyya » page 19

 

 

25 « El houkouma el islamiyya » page 23

 

 

26 Le zawâj el mout'a est une pratique qui existait au début de l'Islam à laquelle s'adonnaient surtout les Compagnons lorsqu'ils partaient en expédition militaire ou en voyage de longue durée. Cela consistait à jouir temporairement des femmes. Cette pratique fut interdite ensuite par le Prophète et les Compagnons l'ont unanimement abandonnée et condamnée. Seuls les chiites parmi ceux qui se revendiquent de l'Islam continuent à le pratiquer, et du temps de Khomeiny le mariage de jouissance était chose courante en Iran.

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<br /> http://mondeiranien.blogspot.com/2010/09/limam-premiere-partie.html<br /> http://mondeiranien.blogspot.com/2010/10/limam-deuxieme-partie.html<br /> <br /> L’importance de la figure de l’Imâm dans le chiisme, et son détournement politique contemporain<br /> <br /> <br /> En dehors de la grande diversité d’accréditations qu’on peut déceler d’un chiisme à un autre, la nature et l’importance de la figure de l’Imâm1 elle-mêmes ne varient pas. Quand nous parlons de<br /> diversité d’accréditations, nous faisons bien évidemment référence à des éléments qui tiennent plus d’un champ de connaissances historico-religieux que proprement théologique ou même philosophique.<br /> La diversité des branches de l’islam chiite2 tient à la reconnaissance donnée à un Imâm en tant qu’Imâm, d’où notre confort dans l’idée que le guide de la communauté des fidèles, l’Imâm, est<br /> l’élément religieux le plus déterminant dans le chiisme. Plus que cela, l’histoire de chacun des imâms ouvre des perspectives notionnelles plus qu’historiques ou ritualistes : pour exemple, le<br /> douzième imâm, Mahdi, dernier imâm dans le chiisme duodécimain, ouvre la communauté à la notion de temps-durée, ou temps attente (غيبة Ghayba, en arabe), ou plus précisément encore, et sans user<br /> d’un terme qui ne serait que propre au champ de la pensée occidentale, l’eschatologie (le persan dit علم معاد, ‘elm e ma’âd ou معاد شناسی ma’âd shenâsi)3. Il est le صاحب الزمان sâhebe zamâm (le<br /> possesseur du temps). Il s’agit bien évidemment ici de l’apport notionnel qui nous intéressera le plus pour des raisons tant politiques que théologiques4. La notion de guide prend donc les contours<br /> d’une importance indéniable dans l’islam chiite plus que dans l’islam sunnite5.<br /> <br /> Le guide suprême de l’actuel régime iranien semble donc être un héritier direct et séculier (au sens littéral, celui du siècle, et non au sens de « laïcisé ») de la figure de l’Imâm. Il est<br /> d’ailleurs très intéressant d’envisager la nature de l’attribution du titre d’Imâm pour l’imâm Khomeiny : d’abord, cette attribution religieusement arbitraire, n’avait que des raisons politiques :<br /> a. le titre est donné de sorte qu’il désigne le rôle de Guide qu’on désirait octroyer à R. Khomeiny quelques temps avant son retour en Iran, et donc avant même l’établissement de la République<br /> islamique. b. Le sens utilisé pour désigner Khomeiny, est le sens littéral du mot imâm : « celui qui est devant ». Cela rejoint certes notre premier point (a), mais cela nous permet aussi, par<br /> extrapolation, de mettre en évidence l’idée selon laquelle l’attribution de ce titre à Khomeiny élargit la polysémie du terme d’ « imâm » : nous ne sommes plus dans une considération de succession<br /> du prophète par filiation sanguine propre au chiisme imâmite6, et nous ne sommes pas non plus dans le sens sunnite du terme d’ « imâm » désignant très largement ceux qui dirigent la prière (et qui<br /> connaissent donc le Coran)7. Nous sommes donc "à mi-chemin" de ces acceptions pourtant issues de traditions différentes (l'histoire aura procédé à une hybridation sur laquelle nous reviendrons plus<br /> tard dans notre développement). c. Ensuite, cette attribution couvre parfaitement, en théorie, l’idée de dirigeant religieux et temporel. Attention, par temporel, il ne faut pas penser « politique<br /> ». Le terme recouvre plutôt l’idée de medium, de transition dans le siècle entre l’immuable et ce qui réside en ce monde. Ce n’est pas la définition occidentale traditionnelle qui est ici à<br /> considérer, mais l’idée plus littérale d’immiscion dans les affaires humaines, dans la vie privée des hommes, et non dans la direction du pouvoir pour organiser les affaires publiques (nous<br /> reviendrons sur ce point crucial plus tard dans notre développement). Le dernier point entre aussi pratiquement que théoriquement en contradiction avec la définition traditionnelle de l’Imâm : d.<br /> l’Imâm est ma’sum (معصوم). Seuls le prophète Mahomet, Fâtemeh, ainsi que les douze imams forment pour les chiites iraniens le groupe des « quatorze très purs » (چهارده معصوم , châhârdah ma’sum). Le<br /> terme ma’sum peut être traduit par « pur », « innocent », « immaculé » ou encore « saint », mais la notion la plus importante, débattue et théorisée que renferme le terme, consiste en<br /> l’infaillibilité (عصمة Isma, en arabe). L’Imâm de la tradition ne peut, ou ne sait, se tromper ou mal agir8. Il est évident que l’honneur n’a pas été fait à l’imâm Khomeiny de se voir attribuer<br /> cette caractéristique. Certaines de ses publications ont même, pour certaines, été décrétées indignes de quelque officialisation en matière d’interprétation théologique9. Jamais il n’aurait été<br /> inclus dans ce que Farhad Khosrokhavar appelle le « panthéon du chiisme »10.<br /> <br /> L’attribution de ce titre trouve une illégitimité grandissante avec le déploiement concret et pratique de la théorie de gouvernance théocratique de la République islamique. Le chiisme traditionnel<br /> accorde à l’Imâm le pouvoir d’entendre ce qui relève de l’ésotérique, contrairement au sunnisme qui reste un à stade exotérique. Or, politiser la figure de l’Imâm, c’est à proprement parler le<br /> plonger dans l’exotérique. Henri Corbin rend bien compte du caractère ésotérique de l’Imâm chiite, et explique parfaitement qu’il lui est coextensif et constitutif :<br /> <br /> La conception sunnite de l’imamat en la personne du khalife est une conception purement séculière et temporelle. En revanche, la conception shi‘ite de l’Imam comme Wali Allah, l’«Ami de Dieu», est<br /> une conception qui investit l’Imam d’une fonction cosmique sacerdotale et fait de lui, comme Homme Parfait, le pôle mystique (qotb) grâce auquel le monde de l’homme persévère dans l’être (…)<br /> Certains estiment que Mohammad, n’ayant accepté d’être qu’un «serviteur prophète», et non pas un «roi prophète», ne pouvait transmettre aux Imams, ses successeurs, qu’une royauté spirituelle, non<br /> pas une royauté temporelle. Aussi, pas plus qu’il n’y aurait de sens à faire élire un prophète par les hommes, il n’y en aurait à ce que fût élu l’«Ami de Dieu», l’Imam, qui est le pôle de tous les<br /> Amis. La walayat, en tant que charisme propre de l’Imam et comme charisme que présuppose toute mission prophétique, est définie couramment comme étant «l’ésotérique de la prophétie et de la mission<br /> prophétique». Elle règle donc bien le rapport entre zahir et batin*, entre prophétie et imamat. Le concept métaphysique qui fonde ce rapport est celui de la Haqiqat mohammadiya ou «Réalité<br /> mohammadienne éternelle».11<br /> <br /> Le chiisme voit en l’imâm un être orienté vers ce qui relève de l’ésotérisme. La politisation du chiisme, c’est-à-dire sa sécularisation, ou encore son exotérisation, conduit évidemment à une<br /> dénaturation du message religieux certes à travers la figure du Docteur-théologien, mais aussi de l’image du fidèle lui-même. A considérer la politisation de la direction de la communauté, le<br /> religieux prend peu à peu la place de ceux contre qui il s’élève habituellement : le pouvoir politique. N’oublions pas que dans le chiisme, la position politique du religieux doit se cantonner à un<br /> attentisme contestataire du pouvoir en place. Là, l’imâm du vingtième siècle devient désormais celui qui asservit le peuple, et le fidèle devient sujet. Il n’est plus l’acteur de sa fidélité. Il<br /> respecte ce que la Loi devenue loi lui dicte, sans mesurer le fondement d’une règle désubstantialisée. L’importance de ce qui est dicté devient purement extérieur, et devenant purement extérieur,<br /> perd le fondement ésotérisme qui construisait la nature de l’Imâm chiite : la vocation originelle de l’imâmisme se trouve ainsi détournée, par le truchement de l’ésotérisme (باطن batin) par<br /> l’exotérique (ظاهر zahir)*.<br /> <br /> <br /> 1 Comme le fait remarquer Mohammad Ali Amir-Moezzi, dans La religion discrète, Vrin, Paris, 2006, p.89 : « l’"Imâm" est écrit […] avec un "i" majuscule lorsqu’il s’agit de l’Imam ontologique,<br /> cosmique, archétypique, et avec un "i" minuscule lorsqu’il s’agit de l’imam historique, manifestation du premier sur le plan sensible. »<br /> <br /> 2 La branche la plus importante est le chiisme duodécimain (religion d’Etat en Iran, très présent aussi en Iraq et au Liban). Cette branche compte une succession de douze imâms (d’où le nom de la<br /> branche), le douzième, مَهْديّ, Mahdi, ayant disparu. Nous avons aussi la branche des ismaéliens, en arabeاسمعيلى, , (Esmâeli), qui trouve son origine à l’heure de la mort du sixième imâm chiite<br /> Ja`far al-Sâdiq. Sa succession entraîna une scission : les ismaéliens pensent que c’est au fils aîné, Ismâil, de succéder à son père, tandis que les chiites duodécimains considèrent que l'imamat<br /> fut transféré à Musâ al Kâzim, le cadet de Ja’far al-Sâdiq. Le chiisme zaydiste, quant à lui, surtout présent au Yémen, ne reconnaît que l’existence des cinq premiers imâms (les adeptes<br /> reconnaissent Zayn Ben Ali comme cinquième et dernier imam). Ces courants connaissent également des scissions internes qu’elles soient dues à des teintes mystiques – par exemple le courant nazârite<br /> chez les ismaéliens – ou à des revendications de détachement d’un chiisme qui reste pourtant un point d’Archimède théologique – comme les druzes ou les alevis qui ont pour point de départ respectif<br /> la branche ismaélienne et duodécimaine (notons que l’alévisme prend également des contours mystiques considérables, et qu<br /> <br /> <br />
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