4 : Les femmes ex ( 2 )

Publié le par Abou Youssouf

Exégèse de la sourate 4 : Les femmes

 

 

 

 

  

94. Ô les croyants! Lorsque vous sortez pour lutter dans le sentier de Dieu, voyez bien clair (ne vous hâtez pas) et ne dites pas à quiconque vous adresse le salut (de l'Islam) : "Tu n'es pas croyant", convoitant les biens de la vie d'ici-bas. Or c'est auprès de Dieu qu'il y a beaucoup de butin. C'est ainsi que vous étiez auparavant; puis Dieu vous a accordé Sa grâce. Voyez donc bien clair. Dieu est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.

 

 

Ibn 'Abbâs (رضي الله عنهما) a dit : Un groupe de musulmans ayant rencontrés un homme conduisant son troupeau. Celui-ci leur dit : "Que la paix soit sur vous". Les musulmans le tuèrent et prirent son petit troupeau. C'est à cette occasion que fut révélé ce verset {Et ne dites pas à quiconque vous adresse le salut (de l'islam) : tu n'es pas Croyant}
Ibn 'Abbâs lut le mot "as-salam" as-salâm. (Mouslim n°5350)

 

 

 

 

95. Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux - sauf ceux qui ont quelques infirmité - et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier de Dieu. Dieu donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d'excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Dieu a promis la meilleure récompense; et Dieu a mis les combattants au-dessus des non combattants en leur accordant une rétribution immense

 

 

 

 

Al-Barâ (رضي الله عنه) a dit : Quand fut révélé ce verset : "Ne sont pas égaux ceux des Croyants qui restent chez eux ... et ceux qui luttent dans le sentier de Dieu", le Prophète ordonna d'appeler Zayd. Celui-ci vint pour mettre ce verset par écrit. Alors, Ibn Oum Maktûm, se plaignit de son aveuglement. Alors ce verset fut révélé {Ne sont pas égaux ceux des Croyants qui restent chez eux - sauf ceux qui ont quelque infirmité}. (Mouslim n°3516)

 

 

 

 

101. Et quand vous parcourez la terre, ce n'est pas un péché pour vous de raccourcir la Salat, si vous craignez que les mécréants ne vous mettent à l'épreuve, car les mécréants demeurent pour vous un ennemi déclaré.

 

 

 

 

Ya'la Ibn Oumaya a dit : "j'ai demandé à 'Omar Ibn al-Khattâb : "vois-tu le fait que les gens raccourcissent tous leur prière alors que dans le verset Dieu (تعالى) dit : {si vous craignez que les mécréants ne vous mettent à l'épreuve} et aujourd'hui on n'a plus peur?" 'Omar a dit : "Je me suis étonnez de la même chose que toi, j'ai donc demandé cela au Prophète qui a dit : "C'est une aumône que Dieu vous a faite, acceptez donc cette aumône""". (Al-Boukhâri, Mouslim, Abou Dâwoud, At-Tirmidhi)

 

 

 

 

123. Ceci ne dépend ni de vos désirs ni des gens du Livre. Quiconque fait un mal sera rétribué pour cela, et ne trouvera en sa faveur, hors de Dieu, ni allié ni secoureur.

 

 

 

 

Abou Hourayra (رضي الله عنه) dit : Après la révélation du verset : {Quiconque fait un mal sera rétribué pour cela}, les musulmans furent profondément troublés. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) s'adressa alors à eux en ces termes : "Essayez d'être modérés et sincères autant que possible; car, tout mal éprouvé par le musulman lui sera considéré comme une expiation même s'il s'agit d'une simple piqûre d'épine". (Mouslim n°4671)

 

 

 

 

127. Et ils te consultent à propos de ce qui a été décrété au sujet des femmes. Dis : "Allâh vous donne Son décret là-dessus, en plus de ce qui vous est récité dans le Livre, au sujet des orphelines auxquelles vous ne donnez pas ce qui leur a été prescrit, et que vous désirez épouser, et au sujet des mineurs encore d'âge faible". Vous devez agir avec équité envers les orphelins. Et de tout ce que vous faites de bien, Dieu en est, certes, Omniscient.

 

 

 

 

D'après 'Aïcha (que Dieu soit satisfait d'elle), 'Urwa Ibn Az-Zubayr transmet qu'ayant interrogé 'Aïcha au sujet de ce verset : {Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins,... Il est permis d'épouser deux, trois, quatre, parmi les femmes qui vous plaisent...} elle dit : "Ô fils de ma sœur, il s'agit du tuteur qui a la garde d'une orpheline et qui peut convoiter sa fortune et sa beauté et vouloir l'épouser, en lui assignant une dot inférieure à celle qui est de règle pour ses pareilles et qu'un autre pourrait lui assigner. Dieu a donc interdit aux tuteurs d'épouser les orphelines dont ils ont la garde, à moins qu'ils ne soient équitables envers elles en leur assignant une dot complète; sinon ils peuvent épouser n'importe qu'elle autre parmi les femmes qui leur plaisent".
'Urwa ajouta que 'Aïcha avait dit que certains fidèles ayant demandé des éclaircissements au sujet de ce verset à l'Envoyé de Dieu (صلى الله عليه و سلم), Dieu révéla le verset suivant :
{Et ils te consultent à propos de ce qui a été décrété au sujet des femmes. Dis : Dieu vous donne Son décret là-dessus, en plus de ce qui vous est récité dans le Livre, au sujet des orphelines auxquelles vous ne donnez pas ce qui leur a été prescrit et que vous désirez épouser...}
'Aïcha poursuivit : "Ce que Dieu désigne par ce qui vous est récité dans le Livre est le verset où Il dit :{Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins,... Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent... "Quant à ce verset, reprit 'Aïcha : {Et que vous désirez épouser} il s'applique à la répugnance que vous éprouvez pour la pupille orpheline lorsqu'elle a peu de fortune et peu de beauté. Aussi, Dieu a-t-Il défendu de rechercher en mariage les pupilles quand elles sont riches et belles, à moins de se montrer équitable envers elles, parce que ce désir ne se manifeste pas quand les pupilles ont peu de fortune et peu de beauté". (Mouslim n°5335)

 

 

 

 

128. Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors ce n'est pas un péché pour les deux s'ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure, puisque les âmes sont portées à la ladrerie. Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux... Dieu est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.

 

 

 

 

Aïcha (que Dieu soit satisfait d'elle) a dit : Ces mots du Coran : {Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence...} furent révélés au sujet de la femme dont le mari, ayant passé une longue période avec elle, veut la répudier et qui lui dit alors : "Ne me répudie pas, retiens-moi et je te fais remise de tout ce que tu devrais me fournir". (Mouslim n°5342)

 

 

 

 

159. Il n'y aura personne, parmi les gens du Livre, qui n'aura pas foi en lui avant sa mort. Et au Jour de la Résurrection, il sera témoin contre eux.

 

 

 

 

D'après Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Par Celui qui tient mon âme en sa main, la descente de Jésus fils de marie est imminente; il sera pour vous un arbitre juste, et cassera la croix, et tuera les porcs, et mettra fin à la guerre et il prodiguera des biens tels que personne n'en voudra plus. En ce moment, une seule prosternation sera meilleure que le monde et son contenu". Puis Abou Hourayra dit : "Lisez,si vous voulez, les propos de Dieu : {Il n' y aura personne, parmi les gens du Livre, qui n' aura pas foi en lui avant sa mort. Et au Jour de la Résurrection, il sera témoin contre eux} (4/159)". (Al-Boukhari 6/496 et Mouslim 2/189)

 

 

 

 

176. Ils te demandent ce qui a été décrété. Dis : "Au sujet du défunt qui n'a pas de père ni de mère ni d'enfant, Dieu vous donne Son décret : si quelqu'un meurt sans enfant, mais a une soeur, à celle-ci revient la moitié de ce qu'il laisse. Et lui, il héritera d'elle en totalité si elle n'a pas d'enfant. Mais s'il a deux soeurs (ou plus), à elles alors les deux tiers de ce qu'il laisse; et s'il a des frères et des soeurs, à un frère alors revient une portion égale à celle de deux soeurs. Dieu vous donne des explications pour que vous ne vous égariez pas. Et Dieu est Omniscient.

 

 

 

 

Jâbir Ibn 'Abd-Allâh (رضي الله عنهما) a dit : Comme j'étais tombé malade l'Envoyé de Dieu et Abou Bakr vinrent à pied me rendre visite. Au moment où ils arrivaient, j'eus une syncope. L'Envoyé de Dieu fit ses ablutions et en répandit ensuite de l'eau sur moi. Je revins alors à moi et dis : "Ô Envoyé de Dieu, que dois-je faire au sujet de mes biens, comment en dois-je les distribuer aux héritiers?". Le Prophète ne me rien répondit jusqu'à la révélation du verset relatif aux successions : {Ils te demandent ce qui a été décrété. Dis : Au sujet du défunt qui n'a pas de père ni de mère ni d'enfant, Dieu vous donne Son décret :..}. (Mouslim n°3031)

 

 

 

 

D'après Al-Barâ (رضي الله عنه), Le dernier verset révélé est : {Ils te demandent ce qui a été décrété. Dis : Au sujet du défunt qui n'a pas de père ni de mère ni d'enfant, Dieu vous donne Son décret :...} (Mouslim n°3036)
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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